N'ayant jamais mis les pieds en Turquie, j'étais ouverte à toutes les visions imaginables d'une promenade stambouliote, avec toutefois quelques clichés épicés. Bertrand Duchaufour, lui, a choisi la gourmandise orientale, largement plus adaptée aux goûts européens. Sa Traversée du Bosphore s'ouvre sur une double impression: de la pomme verte et un loukoum à la rose.
Le tout s'épaissit pendant quelques temps et me donne une sensation de pâte d'amande à la pistache et à la rose, roulée dans du sucre glace, une belle épaisseur moelleuse, que je trouve assez caractéristique du travail de Bertrand Duchaufour (Dzongkha, Poivre Piquant...). Malheureusement la rose laisse place à une vanille sucrée bien moins dépaysante (nulle trace de cuir ou d'iris sur ma peau...)
Extrêmement gourmand mais tout aussi fin et subtil, Traversée du Bosphore reste agréable à porter et à croiser dans la rue, bien moins écoeurant et glucosé que la plupart des sorties mainstream.
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