mercredi 23 mai 2012

Ô de Lancôme, Lancôme

Une soudaine envie de légèreté dans la chaleur et la frénésie parisiennes. Un désir de citronnade à la campagne. 




Composée en 1969 par Robert Gonnon, l'Ô de Lancôme est une cousine de l'Eau Sauvage (de 3 ans son aînée) avec son départ très hespéridé et aromatique (le romarin donne une certaine amertume très fraîche à la composition), son coeur assez fleuri (l'hédione, cette note jasmin de l'Eau Sauvage) et son fond chypré tenace (patchouli, vétiver et note mousse de chêne). J'imagine bien Ô de Lancôme porté par Joan Baez à Woodstock, assez cool mais chic, plus bobo que hippie.


Joan Baez




Souriez, c'est l'été!

2 commentaires:

  1. Ô de Lancôme, et oui. Je me suis souvent sentie coupable de ne pas l'aimer car c'était le parfum de ma mère... Il est lié à l'enfance, aux parfumeries de quartiers élégantes qui n'existent plus de nos jours, ma mémoire olfactive est extrêmement intacte concernant ce parfum. Oui c'est vrai, il a un côté bohême. Très réussi. A t-il été reformulé je ne sais pas. J'ai le souvenir du parfum des années 75, ensuite...

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    1. Reformulé, sans doute, surtout depuis l'interdiction de la mousse de chêne!

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