Gabrielle Chanel commande à Ernest Beaux en 1921 un parfum qui sente la femme. Avec le N°5, elle nous en dresse un portrait intégral.
source: chanel.fr |
D'abord, l'éclat de ses bijoux, traduit par des aldéhydes brillants et crissants, totalement éblouissants. Puis la femme se dévoile, on devine sa peau, interprétée par un jasmin velouté et une pointe de rose et d'ylang. Enfin, elle se livre à son homme, elle est propre, sort de la salle de bain (vanille, santal), mais ne renie pas sa sensualité, la tigresse qui sommeille en elle (musc, vetiver).
Le parfum de ma grand-mère, qui berça mon enfance ; et dont les reformulations successives affadissent le souvenir.
RépondreSupprimerÉtonnamment, peut-être, je retrouve les sensations si plaisantes du N° 5, de Chanel, avec Iris Poudre, des Editions Frédéric Malle.
Bonsoir Blaise-Alexandre,
SupprimerJ'aime énormément le N°5 et Iris Poudre, bien que je trouve Iris Poudre beaucoup plus rond, moins aldéhydé, qu'en dites-vous?
Ils sont différents ; et je ne cherchais pas à les comparer, objectivement. Toutefois, j'éprouve, avec Iris Poudre, une sensation similaire à celle que j'éprouvais, à l'époque, avec le N° 5.
RépondreSupprimerAutant pour moi, je n'avais pas saisi que vous parliez d'émotion pure.
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